samedi 30 août 2014

ALLOFMEJOR.COM IS THE NEW SHIT !


Chers amis et les autres, 

http://allofmejor.com/

L’heure est grave....

http://allofmejor.com/

Le site allofmejor va passer sur le billard enfin on va changer de dimension quoi. On va passer du simple blog aux couleurs bissextiles à la mise en page alambiquée aux photos volée à une page classe comme dirait George Abitbol, l’homme le plus classieux au monde. 

http://allofmejor.com/

Venez avec nous. Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle,et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.

Venez, rentrez dans la danse ensemble venez vibrer. Venez découvrir les chantiers d’un site en construction. Avant on était Luzenac mais ça c’était bah avant. Maintenant, on est RC Lens mais celui de Tony Vairelles hein ! #MeganFox  






mardi 12 août 2014

Les Galactiques 4.0

Une analyse "précrastinatrice" du jeu du Real Madrid à l'aube de la saison 2014-2015 !

(Dites ce que vous voulez : "l'argent ne fait pas le bonheur" etc....mais quel bonheur d'enfer de voir ce REAL jouer )! 

C'est la Supercoupe UEFA. Les madrilènes, vainqueurs de la Ligue des Champions, affrontaient la formation de Kevin Gameiro détentrice de la Ligue Europa, à Cardiff. Victoire à la clé des hommes de Carlo Ancelotti  (2-0) grâce à un doublé de Cristiano Ronaldo, bien servi par respectivement Bale et Benzema.


Techniquement, c'est vraiment vraiment injuste cette équipe. Ils ont le PIB technique du championnat allemand rien qu'en défense. Du milieu à l'attaque, c'est une technique naturellement ostentatoire voire pornographique. Vous avez dit BBC hein ? Ils jouent à la limite du déséquilibre, c'est bien là leur point faible. Le travail défensif de Bale change tout. L'altruisme de Benzema (Aparté : Karim t'es le meilleur.. Placement, vision de jeu et qualité de passe. T'es pas dans l'ombre, t'éblouis mec !). Etre attaquant dans une équipe où même les milieux de terrain sont plus adroit devant les buts que le numéro 9 du Brésil, c'est de la charité. Le placement défensif de Toni Kroos. Toutes les passes offensives ont été faites dans la course. à un pas du pied d'appui ! Les contrôles des madrilènes font la différences. Vu que la technique est présente dans tous les rangs, la circulation du ballon à un seul cerveau, un seul circuit. Ils ont tous confiance au joueur auquel ils font la passe; du coup le ballon est toujours dans le bon tempo; il accélère car la passe est ambitieuse, risquée mais bien dosée. Cette formation possède un jeu multi-dimensionnel. Il peut être court, long, attaque placée, contre rapide, il est versatile. 

Seul souci jouer comme ça égal jouer au bord du déséquilibre. A la fois techniquement et psychologique. Une passe ratée dans une zone dangereuse et une occase pour l'équipe adverse. De plus, les égos peuvent cogiter. Karim voudra marquer.. James voudra tirer les coups francs..Excès de zèle à outrance. Si même Carjaval se met à faire des petits ponts, en effet ça deviendra difficile ! On attendra le classico ou le derby madrilène pour voir ce que ça donne vraiment...  

dimanche 20 juillet 2014

FLIGHT 282, premier EP d'Atanaz

Le leitmotiv à la mode est de dire que la musique se consomme au détriment de se savourer. La musique se rapproche donc de la saveur d’un bon KFC plutôt qu’un restaurant étoilé jusqu’aux couverts. La musique se dévergonde, son écoute aussi. Il est question d’évolution, diront certains. Une démocratisation totale de cet art qui permet à nous – mélomanes ou  néophytes – d’avoir un éventail infini de choix, chaque matin, en écoutant de la musique dans les transports, lieux publics ou privés. Une régression pour cet art, nous diront d’autres. En effet, pour eux, écouter un album en 30 minutes puis passer à autre chose n’est qu’autre qu’un sacrilège...

« Partager en deux comme ta montre à 12h30 » Atanaz - A l’ombre de mon commencement 

A l’heure de la 4G, les minutes passent avec une telle vitesse qu’être en retard de quelques secondes sur la sortie du nouveau Booba deviendra bientôt « chuck* (ringard)». Lors de mes premières années de fac (2006), je débattais tous les jours avec un ami sur le meilleur son du Carter II de Lil’ Wayne. Fireman, Receipt, Feel me, on ne s'est jamais mis d'accord. Effectivement, un an après sa sortie, on écoutait encore et encore cet album qu’on estimait sous-évaluer à l’époque. Une hérésie, de nos jours !

Offrir plus que de la musique

La recette est, certes importée des Etats-Unis mais son efficacité est universelle. Une mixtape pour un artiste en devenir est la première pierre (précieuse) de son héritage musical. Là encore, les données ont changé. Le téléchargement gratuit vulgarise le « art » d’artiste. Comme si le seul fait de télécharger légalement et gratuitement de la musique, excluait le fait d’être un vrai artiste. De nos jours, la préparation d’une mixtape donne lieu à une réelle recherche, une réelle introspection pour donner une idée de soi à son public. La mixtape ou EP ou encore projet est sérieusement concoctée avec un visuel d’une qualité avérée. Un pré-projet, un délire, un « amuse-oreille» est même proposé pour lancer la sortie de l’EP. Je décris en ces quelques mots la stratégie de Dolerean Music, le label d’Atanaz, jeune rappeur aux origines afro-caribéennes qui bombarde mon casque depuis bientôt trois semaines. "Hmmmmmmmm, t'emballe pas" nous disait Ata dans le premier freestyle de Carte d'Embarquement. Bah si, il y a de quoi s'emballer la mif'. 

Après quatre vidéos freestyles (HD) en guise de carte d’embarquement, ATA nous offre un vol aller-simple sans issues de secours dans son univers. Les passagers à bord du vol Flight 282 embarquent dans un pêle-mêle d’émotions, de cœur, de couleurs, de beaux jeux de mots. Le pilote de Flight est muni d’une plume acérée, un discours optimiste sur des instrus joyeusement mélancoliques. « Un bob posé sur la tête, fuck les strass et les paillettes, je suis là pour kiffer, kicker, qu’ils aient quitté ma planète », une voix entrainante, des punchlines intelligentes et un flow léché avec tantôt un léger accent des Dom Tom lorsqu’il pousse la chansonnette.

En période de canicule, la track éponyme de l’album vous donnera envie de « troquer le métro parisien pour les plages de Miami ». Littéralement. On est bercé pour la nonchalance que nous transmet le son. Au pire, un transat, ton casque et tu poses à Paris plage pour apprécier la vibe. Posey. La métaphore météorologique se filera lorsqu’il s’agira d’ « Amour et Haine ». Lorsqu’Atanaz chante « Fini le mauvais vent » on pense à appeler des potes avec qui le courant ne passait plus.

« Les déceptions confirment les règles » Atanaz – L’espoir                

J’ai un faible pour le flow à la « Good Life, à la cool, à la Carpe Diem ». C’est le son que je préfère de la tape. Il est joyeux, entrainant, tout simplement hip hop avec des lyrics censés. Jouissif  dans une époque où Jul – rappeur marseillais aussi maladroit au micro que Brandao face à des accusations de viol – est disque d’or en deux mois. « Nos idées noires sont brillantes mais la joie parait vacillante …» un son d’avant-party, un « enjaillement» musical en solo comme accompagné. L’EP d’Atanaz est une belle surprise et confirme un peu la tendance imposée avec Carte d’Embarquement. Dans l’air du temps, il touche un peu à tout, et touchera certainement beaucoup de monde. Les demoiselles auront surement un faible pour « Amour et Haine » qui est complètement un son à câlins. « Zim Zimma who got the keys to my bimma » paraphrasant Beenie Man dans le dernier titre de son projet. Atanaz conclut sa copie sur une ouverture très réussie. Le morceau contient des guest talentueux qui sont Lory Ferrand, Rik, Def J, Darshana Congrève et Digital Fracture pour la touche dubstep. Un bouquet final qui nous laisse très confiant pour l’avenir.    

Quand la musique est bonne….il faut prendre mal grave son temps en patience...

mercredi 9 juillet 2014

CdM1/2: Génocide Footballistique ou Destruction Créatrice

60 000 Neymars ont assisté à la pire soirée de leur vie sous nos yeux. Le football brésilien est mort ce soir en 30 minutes et ne pourra que renaitre de plus belle…

Tout le monde le disait depuis le début du mondial, ce Brésil là, n’est pas du tout brésilien. Un petit de mon quartier, Baldé - on le surnomme "Balthazar"- me disait ce matin : « Le Brésil pue sa m***. Même moi j’ai ma place dans cette équipe. » Bon, à 12 ans je ne pense pas que ça soit légal (si ?) de l’imaginer dans le XI brésilien. Ou peut-être que si !

L’équipe de Felipe Scolari est une équipe de bons joueurs. De la défense à l’attaque,  il y a des bons joueurs de football c’est tout. Sauf:, Neymar et Thiago Silva qui eux, rentrent dana la catégorie supérieure. Sinon, la génération actuelle n’a pas produit son quota habituel de cracks. Un exemple rapide : Ronaldinho avait à ses côtés Rivaldo, Ronaldo, Roberto Carlos, Kaka... La génération de Neymar ne peut pas se targuer d’avoir autant de talents en son sein. Techniquement la Seleçao est en déficit. De sorte que sa défense et Neymar sont les seuls à pouvoir réaliser une passe précise. Le problème est connu de tous. Il n y’a aucune prise de risque sans Neymar. Par prise de risque, j'entends jouer de l'avant. Réaliser une passe dans les pieds d'un joueur dos au but et avoir confiance en lui c'est-à-dire savoir qu'il pourra s'extirper du marquage et te faire la passe qu'il faut, trouver une brèche en une touche ou juste temporiser pour mieux relancer. Aucune magie. Aucune passe entre les lignes, aucune passe dangereuse. Aucune vision de jeu. Pas de Neymar, Pas de fête comme dirait l'autre. Malgré tout, le Brésil avançait de cette coupe du monde grâce à un arbitrage favorable, à la crête de Neymar et à une défense sérieuse. Sauf que voilà, après une qualification douloureuse face à la Colombie (2-1) de James Rodriguez, le Brésil était nu. Privé de Neymar (blessé) et de Thiago Silva (suspendu), c’est un peu comme la première scène de « Under The Skin » avec Scarlett Johanson, le Brésil était à découvert… Fragile. Face à sa réalité, dépourvu de leader, un homme dodelinant sans tête. Les raisons de ce naufrage sont incommensurables. 

On ne peut pas expliquer le score, le match, la présence de Bernard. On ne peut juste pas. C’est indécent. C’est trop. C’est impensable. On les savait nuls mais pas aussi nuls. L’émotion, la grogne de la rue, la blessure de Neymar, l’absence de Thiago Silva, Bernard… Les prétextes se mélangent aux causes de sorte qu’on ne sait plus où se trouve la vérité… Peut-être sur le terrain. Et là, l’Allemagne est intraitable. Elle a fait une prestation entière, stricte, intransigeante, totale. C’est une page de l’histoire qui se tourne. Le Brésil s’est pris 7 buts à domicile face à la Manschaft. Il faut maintenant reconstruire à partir de la 90e minute, il n’y a que ça à garder. Des larmes en guise de pardon, une tristesse visible sur tous les visages du stade. Le football ne peut pas endiguer une crise sociale, il voulait simplement donner du playzer... Mais Playzer...

Samedi, le match pour la 3e place aurait une allure de funérailles. En effet, le Brésil de David Luiz viendra enterrer son football contre nature pratiqué durant ce mondial. Le pays du football,  du « Cristo Redentor » ne ressuscitera  pas le troisième jour mais bientôt…

mercredi 2 juillet 2014

CdM: Le Mondial 2014 de la Côte d’Ivoire, le bilan 1/3

Si le football est une religion, la superstition serait son de ballon rond.  Par superstition, il faut comprendre une croyance injustifiée à des présages tirés d’évènements matériels fortuits. Talismans, habitudes, fétiches, amulettes…tous les prétextes sont acceptables lorsqu’il s’agit du rectangle vert. Bien que naturellement allergique aux gris-gris, j’arborais mon maillot de la Côte d’Ivoire à chaque match depuis notre première victoire un 15 juin 2014 face au Japon (2-1). J’ai crié, sauté, dansé et tombé en voulant improviser la célébration de Didier et Gervinho lors du succès contre les Samouraïs. J’étais persuadé par la suite que ce fut grâce à mon maillot que nous avions remporté ce match. Et si c’était cela la magie du football ? Croire que notre petite personne perchée à 10 000 km de la Coupe du Monde puisse influer sur le résultat d’un match ? Hélas, j’ai porté ce maillot les deux matchs suivant en vain…

Pour la troisième participation en phase finale de Coupe du monde, les Eléphants étaient dans un groupe « ouvert » avec la Colombie, la Grèce et le Japon. Pour rappel, en 2006 Didier Drogba avait 28 ans contre l’Argentine de Riquelme et les Pays Bas de Van Bommel. En 2010, il en avait 4 de plus face au Brésil de Luis Fabiano et au Portugal de Cristiano Ronaldo. En 2014, le groupe était ouvert… mais ouvert comment ?  

La « génération dorée » celle des académiciens de Guillou et du franco-ivoirien Didier Drogba n’a jamais rien gagné. Elle est « maudite » depuis la CAN 2006. La superstition se nourrit d’échecs et de victoires. Lorsqu’il y a plus d’échecs que de victoire, on parle de malédiction. « Une génération maudite en sélection »; les compères de Didier Drogba n’ont jamais pu gagner lorsqu’ils étaient attendus. Les raisons de ce malheur continu paraissent aussi incohérentes que le nombre de sélectionneurs de la « Séléphanto ». 

« Défendre les intérêts moraux et matériels du foot ivoirien »

Dans un monde où le football est un vecteur de la politique, il est de facto soumis aux aléas de celle-ci. Jusqu’à présent, il m’est difficile de comprendre comment fonctionne l’élection  du président de la Fédération Ivoirienne de Football. Pourtant, j’ai passé du temps sur le dudit site. Ce que j’ai compris en filigrane et d’après les dires des rues d’Abidjan, est que tous les présidents de la FIF ont un lien plus ou moins étroit avec le régime au pouvoir. N’oublions pas la puissance du football, surtout dans les pays divisés où une bonne performance de l’équipe nationale permettrait d’entrevoir une éventuelle union nationale. « C'est la victoire qui peut amener  la paix » des paroles qui trouvent écho dans la bouche de tous les joueurs ivoiriens. 

Depuis 2006, Didier Drogba et les siens jouent plus qu’un match de football sur le terrain. La Côte d’Ivoire est composée de plus d’une soixantaine d’ethnies. La guerre civile de 2002 a divisé le pays en deux. Le Nord majoritairement musulmans et le sud chrétien. Cette équipe est imperméable à une telle dichotomie en théorie. Elle est composée de différentes ethnies et religions, des joueurs du sud et du nord, elle est le dernier rempart contre les pourfendeurs de la devise ivoirienne. Elle est l’épitomé d’une utopique réconciliation nationale qui tarde à venir. L’image de cette équipe est symbolique. En dépit des réels problèmes d’égos, de personnes qui phagocytent tout vestiaire, le but de cette équipe dépasse le chemin des filets. 

Depuis Zambakro en 2002, les déceptions ivoiriennes ont fait de leurs supporters des Mazos. Des masochistes prêts à soutenir leur équipe en oubliant systématiquement les déboires passés. La Fédération Ivoirienne de Football a trouvé le bon filon. Donner un nom à chaque revers, plus précisément celui d’un sélectionneur. Une manière de rendre hommage à la destruction créatrice  chère à Joseph Schumpeter. La Fédération Ivoirienne de Football - dont le bilan du Mondial 2014 est aussi attendu que l’album « Detox » du Docteur D.R.E – a mollement jeté la faute sur l’arbitrage pour expliquer son élimination prématurée de ce groupe « ouvert ». Son président Sidy Diallo, « grand artisan de la victoire de la CAN 1992 » selon sa biographie, nous a promis un rapport d’activités et une prise de responsabilité à tous les niveaux. Restons sobres, le dernier rapport d’activités d’après le site de la FIF date du 18 février 2007
La prise de responsabilité s’est souvent manifestée par la décapitation en bonne et due forme du sélectionneur national. Le seul poste où il est impossible de faire carrière en Afrique et cela malgré la corruption. 

En définitive, le fiasco de 2014 est imputable à la Fédération Ivoirienne de Football, elle n’a absolument  pas « défendu les intérêts moraux et matériels du football ivoirien » pendant cette compétition, ce qui est pourtant son rôle. Elle est coupable aussi de donner une image opaque de sa fonction. L’opinion moyenne est de penser que la FIF est « une mafia filiale » de « la mafia mère » (FIFA) qui a comme rôle de se remplir au maximum les poches au détriment "des intérêts moraux et matériels du foot ivoirien". Réformez ! Qu’il soit question d’avoir plus de clarté dans cette intuition, ne serait-ce qu’en ce qui concerne les élections et nominations des membres constitutifs de la fédération. Expliquez-nous à la fois vos choix de sélectionneur et leur salaire. Je dois avouer que la Côte d’Ivoire fut exemptée de la mascarade qu’ont connue nos voisins africains au sujet de primes. Une ridicule consolation dans ce bilan morose qui rappelle que les échecs restent tout d’abord pyramidaux. 

« Cabri mort n’a pas peur de couteau » Serge Kassy 

Comment assurer une cohésion dans une sélection en changeant d’entraineur ? La valse biennale des sélectionneurs des Eléphants n’est peut-être qu’une simple question de superstition. « Mais le problème n’est pas qu’il démissionne. Le problème, c’est que nous sommes encore là, nous. Les entraîneurs viennent, puis s’en vont. Nous, nous subissons les déceptions chaque année » réagissait Gervinho à l’annonce de la démission de Sabri Lamouchi. 

Le choix de nommer Lamouchi à la tête des Orange a surpris tout le pays et sa diaspora. Inexpérimenté Sabri Lamouchi n’a jamais pu compter sur le soutien à la fois des supporters et des médias qui tançaient à répétition sa virginité internationale. Lamouchi a fait des choix durant ses deux ans. Il a écarté Emmanuel Eboué au profit de Serge Aurier. Il a intronisé Bony Wilfried en tant que successeur de Didier Drogba. Il a viré Seydou Doumbia et Lacina Traoré pour Mattis Boly et Gionvani Sio. Il n’a pas appelé Romaric et a préféré misé sur la jeunesse de Diomandé. Seuls choix payants furent Aurier et Bony. A cela, certains répondent qu’il s’agit d’évidence. Aurier étant le meilleur latéral de la ligue 1 et Bony le meilleur buteur de Swansea se seront imposés quel que soit le sélectionneur. Certes, il faut tout de même reconnaître cette prise de risque. Sur le plan tactique, il n’a pas révolutionné le jeu ivoirien. En prenons, le Mondial 2014 comme témoin, on arrive à ces conclusions-ci. Fébriles en défense, les Eléphants nourrissent toujours ce bel oxymore. Malgré la présence de Serge Aurier, le secteur défense reste sous Lamouchi le talon d’Achile de la bande à Barry. Le style de jeu des Eléphants a l’air d’osciller selon l’humeur des joueurs. La qualité technique de certains est intrinsèquement indéniable mais la circulation du ballon notamment de la défense vers l’attaque est périlleuse. Tioté et Dié n’ont pas eu le dépassement de fonction qu’exige leur position et ont à tour de rôle offert des buts aux équipes adverses. Le choix de titulariser Bony Wilfried était frileux. A défaut de lui accorder une réelle confiance, Lamouchi laissait penser qu’il le faisait jouer par défaut. Comme si, Bono jouait parce que Didier Drogba n’avait que 30 minutes dans les jambes. Quid de sa non-titularisation contre la Grèce ? Le positionnement de Yaya Touré sur le terrain fait encore débat dans les écoles de football. A quel poste jouait Yaya Touré pendant le mondial aurait été une question valant un million « à qui veut gagner des millions » ? Il ne s’agissait plus d’une carte blanche accordée au meilleur milieu de terrain au monde mais d’une immunité présidentielle. 

Lamouchi n’a pas donné l’impression d’être un réel leader. Son manque d’expérience s’est ressenti lors du match couperet perdu face à la Grèce. Les entrées de jeunes pousses tels que Diomandé et Giovani Sio dans les dernières minutes d’une qualification historique, était le coup de fouet de trop pour un masochiste orangé.  Pourquoi ne pas laisser « Dahizoko » sur les dernières minutes de jeu  surtout que l’on connait sa qualité dans les duels aériens, la seule arme des Grecs ? Kalou ne courait plus depuis le début du match, pourquoi faire sortir Gervinho, alors que ce dernier était celui qui en voulait le plus ? 

Quelques minutes après, la sortie par la petite porte de la Côte d’Ivoire, Sabri Lamouchi chantait Serge Kassy dans les coulisses du Fortaleza. « Cabri mort n’a pas peur de couteau ». (Fiction) 

mardi 1 juillet 2014

CdM 1/8e de finale : Ode à l'Algérie !

Le Respect du peuple 

Un merveilleux moment volé aux grands de ce monde 
Un vert galant pour un soir de Gala 
Gazon assorti pour séduire tout ce beau monde 
Onze braves garçons épaulés par Allah.

Dégoulinant d’envie, cette flamme invisible qui transcende
Débordant d’humilité,  de fierté et d’honneur 
Quelle véritable famille avec une âme visible, qui rassemble, 
Impétueusement palpable ; à cœur ouvert… 

Ils jouent… Ils courent…Ils se battent, même sur un pied
Convertissant les sceptiques en « footix », haut le pied
Contagieuse cette folie du vert, enivrante passion,
En livrant de telles prestations ! 

Celui qui voulait dormir tôt est le premier à crier : « Respect »
L’exploit y est ! Entre ces deux larmes timides de Vahid, 
Entre ce but à la fin et ces parades du portier des Fennecs 
Entre la fougue des supporters et les yeux humides. 

L’Histoire, Facebook et Twitter comme témoins
Le Football africain salue son plus bel émissaire 
L’Allemagne a gagné la bataille avec devoir, sans bouquet 
Finalement, l’Algérie a vaincu sur le terrain de l’Emotion…


vendredi 20 juin 2014

CdM2014: Les notes de France - Suisse : 5-2

On va faire que les notes les amis parce que les scénarios de film de pornographique helvétique produit à Bahia, ce n’est pas ma tasse de thé...

Lloris 5.5 : HUGO CABRET. Benzema a beau lui rendre la tâche difficile en faisant une « Samir » mais tu la dégage celle-là. La frappe n’est pas aussi dure à capter donc pour moi il est un peu fautif.

Varane 6.5 : THE BEAUTY Joli physiquement. Il est joli à voir. Il est gentil, toujours bien placé et intelligent dans sa relance. Intéressant dans les airs. Il embellit le poste de défenseur....

Sakho  6.5 : THE BEAST. Le beau est bizarre disait Kant. Sakho serait d'accord avec cette phrase. Il fait tout ce qu'il faut pour défendre son camp. Agressif, enragé voire possédé quand il manquait de gaz il était malgré tout toujours sur le ballon. Très bon match. Il a son clean sheet en poche car il est sorti avant la déconcentration collective.

Debuchy 7 : ROCK’n’ROLL.  Il adore frapper. Il est au taquet. Très dur sur l’homme. Il est toujours à un tacle du carton jaune. C’est même aberrant qu’il ne l’ait pas décroché son jaune. Très bon offensivement et bon défensivement.

Evra 8.5 : PAT LE GRAND FRERE.  Il a été impérial. PERSONNE ne l’a dribblé. Il a été excellent offensivement, fin dans les petits espaces et toujours disponible sur son coté. Il joue sans pression.

Cabaye 7 : Monsieur Y. Excellent. Maitre au milieu. Il a donné le tempo, organisé et insufflé la bonne dynamique à ses pairs. Bémol, le reprise du plat du pied suite au péno raté de Karim. Tu dois la mettre celle là Yohan. Muscle ton jeu...

Sissoko 8.5 : The ROCK. Il a été MONSTRUEUX. Il a été PARTOUT, attaque et défense. Techniquement, physiquement au top. Il marque son but que voulez-vous de plus ? Il joue comme lorsqu’il portait le numéro 22 à Toulouse.

Matuidi 9 : I’m a boss de Meek Mill.  Il n’est pas de ce monde. Il est à quelques passes décisives près d’être le meilleur milieu de terrain au monde. Je ne pèse pas mes mots. Il annihile les offensives adversaires rien que par son placement. Il crée une contre-attaque rien que par son jeu sans ballon. Il dribble trois joueurs dans le cœur du jeu et fait une excellente passe. Que dire de plus ! Ah oui il est hyper beau. Je le trouve juste BEAU. Le mec est beau. Blaise a franchi un palier. Il est dans le TOP 3 des patrons à ce poste. POINT !

Valbuena  8 : Comme d’habitude de Claude François. Il est comme à son habitude. Excellent. Généreux. Habile. Passe décisive et but. C’est la base. Son nom est une litote…allez savoir !

Benzema 7.5: Roule sur ses bolosses. Attaquant de classe mondiale. Il a raté un pénalty donc je ne lui mettrai pas une note excellente. A son niveau, il faut les mettre. Seul bémol du match. Sinon un but magnifique et une délicieuse passe décisive.

Giroud 8 : Fixation au maximum. Un point de fixation de luxe. Facile à trouver, mobile et égoïste comme il en faut. Une coupe de cheveux qui n’a pas bougé d’un poil après son coup de casque à la 18e.

Remplaçants : 

Koscielny : Pas top. Fautif sur le deuxieme but.
Pogba : Passe décisive pour le 4e but de Karim Benzema.
Griezman : Pas noté

jeudi 19 juin 2014

"Bono Bolo", l'héritier de Dahizoko !

La question qui m'a été la plus posée depuis le premier match des Éléphants de Côte d'Ivoire. "Dis, tu penses quoi de Bony Wilfried en pointe à la place de Didier Drogba ?"  

Bony Wilfried est un bluffeur né. Je suis presque sûr qu'il allait à l’école sans sac. Même quand il porte un pantalon sans poches, il réussit à garder ses mains dans ses poches. On voit tout cela dans sa démarche. Cette dernière n’est pas pleine de désinvolture. Que nenni. Elle est noble (Bono) mais effrayante (Bolo), arrogante avec un peu de « je m’en foutiste » ;  que voulez-vous le petit Guemiand a grandi entre le Plateau et Abobo (entre Chatelet et Clignancourt toutes proportions gardées). Dès son plus jeune âge, il était polyvalent. Il est la définition du mot cool. Pour une vague ressemblance capillaire, certains ont préféré le surnommer « Daddy Cool ». Je ne retiens que le cool de ce surnom qui le sied à merveille une fois sur le pré.  L’homme n'est pas nonchalant. Il est unique. Il est dans son truc. Il est dans son foot. Les observateurs ont du mal à distinguer son accélération de sa marche rapide. C’est parce qu’il a son propre rythme. Un tempo qu’il impose à son vis-à-vis. Si vous avez l’impression que quand Bono a la balle dans les pieds, tout ce qui suit se passe au ralenti ; et bien ce n’est pas qu’une impression.  Il crée cette sensation-là. Il n'a pas besoin de courir pour dribbler. Il dribble s'il veut. En même temps, son physique est difficile à bouger. Il n'y a que lui seul qui peut se faire bouger. Ses adversaires peinent. « David » peut aller mettre une burqa car devant Will, il ne fait pas le poids. Deux de ses abdos sont les pectoraux de Cristiano Ronaldo. Bâti par un Dieu, « Bolo » (en référence à Bolo Yeung) est un attaquant au physique hors norme. Quand une de ses cuisses peut nourrir une génération entière de cannibales obèses, on se dit que ce monstre a vraisemblablement le football  bête et méchant. 1m82, 88 kg de tissu musculaire, Bono il possède une technique de balle supérieure à la moyenne. Il a un football soyeux et esthétique mais aussi fort et physique son côté Bolo. Toujours ce beau paradoxe… Dans le jeu, il sait trouver la passe juste, la passe dans l’intervalle, celle qui met un faisceau de lumière sur le terrain, celle qui apporte un impact considérable à l’attaque. Dans ce corps de Spartiate, il y a une certaine poésie athénienne et une esprit magnanime. Son jeu en une touche de balle est l’un des plus fins au monde. Il sait comment exploiter les espaces sur les ailes. Il n’a pas peur de tenter les passes entre deux joueurs. C’est là où il est unique, sa qualité à voir entre les lignes comme un véritable meneur de jeu. En dépit de ses attributs de passeur, « Solo Béton » est un attaquant racé. Il est doté d’une frappe brutale et précise, d’un jeu de tête exquis et d’un réel sens du placement. En définitive, "Bono" c’est le côté technique, la passe rasante aux latéraux, les dribbles, les contrôles orientés, le coup de rein. "Bolo" c’est le jeu de corps, la protection de balle, les épaules, les cuisses de pachydermes, le coup de pec’. Bono Bolo (Tiers Monde's voice), c’est les deux facettes du numéro neuf ivoirien. Plateau et Abobo, tueur et passeur, un paradoxe qui fait de lui l’un des meilleurs attaquants au monde et le digne héritier de DahiZoko alias Didier Drogba.         



dimanche 15 juin 2014

CdM2014 : Une victoire jazzy Azzurra

Délicieux fut ce match. Les esthètes pullulaient sur tous les compartiments du terrain. Un match excitant qui a tenu toutes ses promesses.   

L’Italie est facile. Sa possession est nonchalante, simple et subtile, lente mais précise, belle et dangereuse. Les phases de possessions n’ont certes pas l’air dangereuses mais la précision des acteurs fait qu’elle l’est au final. L’Angleterre de l’autre côté est rapide, fantaisiste, directe et incisive. Ses points forts sont des joueurs à la fois la technique et l'explosivité. Tandis que la Squadra opte pour un entrejeu à la quintessence de la technique pure, les Three Lions alignaient deux « quarter back » au milieu de terrain que sont Henderson et Gerrard. Deux styles fièrement différents qui nous donnent un match plaisant, transversale à foison contre jeu en une touche de l'autre. D’un côté, on a une équipe jazzy et de l’autre une formation hip hop. Après plusieurs situations chaudes de chaque  côté, dont cette frappe plein axe non cadré de Welbeck ou encore ce centre à ras de terre du même attaquant des Red Devil.  Les hommes de Prandelli ont été dangereux par Balotelli bien servi par Darmian. Une maitrise qui finira par payer. Un corner joué à la rémoise qui finit dans les pieds de Marchisio qui n’a plus qu’à placer une frappe du coup de pied. Victorieuse (1-0, 35e). A noter sur cette action, la classe de sa majesté Andrea Pirlo qui laissa passer la balle entre ses jambes. Les champions du monde 2006 ont mené au score pendant deux minutes tant la réaction anglaise fut prompte. Idéalement servi dans l’intervalle par Sterling, le numéro 10 anglais adressa un caviar à Sturidge qui n’avait plus qu’à pousser la balle d’un simple plat du pied droit. (1-1, 37e). Les deux équipes faisaient jeu égal dans leur musique respective. Dans les arrêts de jeu du premier acte, Mario Balotelli nous a composé un petit morceau de Quincy Jones. Ce lob effectué avec une facilité frôlant la désinvolture se nommait « Killer Joe ». Jaglieka nous a privés du morceau entier. 

Always Balo ! 

Après s’être fait égalisé avant la fin de la première mi-temps, l’Italie est celle qui termine le mieux cette période et qui entama avec brio la seconde. Dès la 50e minute, Candreva mettait Balotelli sur orbite. Ce dernier oublié par Cahill convertit ce centre au cordeau par une tête piquée mortelle (2-1). Les Bleus prennent donc l’avantage délaissant d’ailleurs la possession à leur adversaire. Rooney puis Gerrard n’arrivaient pas à inquiéter le portier transalpin qui fut héroïque durant la rencontre. Baines butta aussi sur le dernier rempart parisien de même que Rooney qui ne trouva pas le cadre. La cadence anglaise, le tempo ou plutôt le beat sur lequel les jeunes fusées dansaient au début du match à tendance à s’alanguir à l’approche du coup de sifflet final. Les entrées de Llalana et Barkley ont failli redonner un nouveau souffle aux offensives anglaises mais en vain. La fatigue se faisait ressentir dans les gestes techniques manquées par Jonhson, Sterling et Rooney. Un Hip Hop essoufflé contre un Jazz tout terrain. L’Italie a gardé le même tempo, une sérénité dans ces moments faibles grâce à une défense très solidaire. Pirlo n’a pas transpiré et Gerard n’avait plus de pied droit à la fin du match. La victoire a donc choisi son style !

vendredi 13 juin 2014

CdM2014 : Des "Oranjes" pulpeux

INTERDIT AUX ESPAGNOLS DE MOINS DE 18 ANS

C’est le premier choc de cette coupe du monde. L’Espagne défiait les Pays-Bas. Un remake de la finale de 2010 gagnée par la Roja.  De Jong est là, Xabi Alonso aussi. Le trio batave "RRS" contre une équipe espagnole qui n’a que de la qualité et de l’expérience dans tous ses rangs. 

Le jeu direct prôné par les Oranges se heurta à la possession espagnole. Iniesta, Silva et Xavi contrôlaient le jeu et imposaient le tempo. Bien que la première occasion fût hollandaise, c’est la Roja qui ouvrit le score grâce à Xabi Alonso (1-0, 27e). Le madrilène profita d’une simulation hors pair de Diego Costa pour convertir ce penalty encore une fois litigieux. Les arbitres sont vraiment dans le dur ou plutôt les joueurs/acteurs ont sorti le grand jeu. Déjà deux prétendants au très convoité titre du meilleur acteur de la phase de poule. Acculés, les hollandais vacillaient sans céder aux offensives espagnoles. L’épitomé de la technique alias Andres Iniesta trouva Silva dans l’intervalle après une passe divine. Le messie de City buta sur les gants de Cillissen, le portier de l’Ajax (43e). En parlant de technique, la fin du premier acte s’est close sur une action formidable. Dans le monde du football, il y a ceux qui sont bénis des dieux et les autres. Il y a certains joueurs qui descendent de dieux et il y a les autres. Bref RVP est un Dieu. Après une longue transversale millimétrée de Blind, son altesse divine Robin Van Persie nous a gratifié d’une sublime tête plongeante. Une tête magnifique, fabuleuse, extraordinaire dans un timing surhumain... Il était littéralement parallèle au sol, j'ai même cru voir une cape orange flottée dans son dos. La spontanéité du geste et sa décomposition au ralenti peut faire jouir un homme. C'est prouvé scientifiquement !  

Onanisme collectif

Au retour des vestiaires, les Oranges étaient plus agressifs sur le porteur du ballon, plus présents dans l’entrejeu,  plus sanguins donc. A l’image d'Arjen Robben qui dégoulinait de jus. En début de cette seconde période, Blind le quarter back fait encore parler sa patte gauche. Il transmet une offrande quasiment identique au chauve hollandais. Le numéro 11 arrêta le temps. Il réalisa un contrôle en apesanteur du pied gauche. Malgré un léger effet, l’ailier bavarois réussit à ankyloser le ballon. Deux joueurs devant lui, il crocheta, de son mauvais pied pour ensuite couronné le tout d’un plat du pied gauche. Un autre Dieu. Un pays polythéiste ! Sur ces deux buts, l’âme de Denis Bergkamp planait, plana et planera encore. 2-1, la Hollande déroula et le champion du monde en titre s’écroulait suintement. Dix minutes plus tard, suite à un coup franc proche du poteau de corner, De Vrij permettait à la bande à De Jong de faire le break. La messe est dite mais les deux héritiers de Van Nilsterooy n’ont pas fini leur récital. L’attaquant de Manchester United profita d’une grossière erreur de Casillas, complètement désacralisé depuis le premier pion batave. Revanchards, insatiables, impitoyables, les Pays-Bas ont démonté la Roja. Ils ont bousillé, dégommé, atrophié l’arrière garde de la Roja. Humiliés, les espagnols ont beau supplier Robben mais le chauve était sans pitié. Un peu comme Jason Statham dans Le flingueur ou Crazy Joe ou dans tous les Transporters. Bref, le cinquième meurtre fut un viol. Le match tourna à l’onanisme collectif. Un genre de film pour adulte réservé à une certaine catégorie d’adulte tant les images peuvent heurter la dignité humaine. Le meneur de jeu batave adressa une merveille de passe en profondeur enroulée pour Robben. Avant de s’offrir son doublé, il fuma Sergio Ramos en vitesse pure avant de précipiter la retraite de Casillas, il s’amusa seul dans la surface de réparation pour enfin trouer les filets, un détail ! 5 buts, 3 chefs d’œuvres ; telle est la recette pour ne pas parler d’un arbitrage limite lors de ce mondial.      

Les joueurs notables : 
Pays Bas : Robben 10/10, Robin Van Persie 10/10, Snejder 9/10, Blind 9/10, De Jong 8/10. Le seul joueur qui n'a pas plus de 8 c'est Janmaat juste parce qu'il à un nom étrange. 
Espagne : Je ne vais rien dire, car l'instruction est en cours...On parle d'un viol quand même ! 

CdM2014: La Seleçao comme dans KONAMI !

Avant le match, j’ai fait un match de PES 2014 pour faire passer l’affreuse cérémonie d’ouverture avec J-Lo et une Twerkeuse brésilienne (prophète en son pays surement) et l’autre pacha cubain des années 90... J’ai pris le Brésil. J’ai gagné grâce à un arbitrage dégueulasse récurent depuis une vieille mise à jour qui pue du cul datant du printemps dernier ! 

C’était un match d’ouverture assez "konamique". La bande à Modric avait tout pour faire jeu égal avec le pays hôte. Agressivité, envie et technicité mais la décision s’est faite à domicile. Le positionnement de Modric et Rakitic devant la défense est une merveille tactique. La folie de mettre le jeune mini « Mozart » Kovacic en 10 aussi est une manière de dire à la terre entière qu’ils sont là pour…bah jouer si l’arbitre le veut bien. Vous l’aurez compris, l’arbitrage a faussé la rencontre. Un match qui s’annonçait très fermé, très compliqué pour les brésiliens. Compliqué est un petit mot lorsqu’on voyait que face à la défense brésilienne se dressait IVICA OLICINHO. Enorme lors de la première mi-temps, l’attaquant de Wolfsburg était en feu. Il était fou. Il était là. Il était tout flamme. Il a tenté des trucs que même les brésiliens n’osaient pas faire lors d’un match d’ouverture. Il a fait une semelle avant arrière à un moment sur son côté. Une feinte qui n’existait plus dans le football jusque-là. Merci à toi Olicinho. D’ailleurs, c’est lui qui a poussé Marcelo à l’autogoaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal. J’imagine que le commentateur brésilien n’a pas accentué sur le goal mais tout de même 1-0 pour la Croatie après 10 minutes de jeu. Tout ce qu’il fallait pour enflammer ce match. 


On attendait Neymar au tournant. Il a répondu présent avec à la clé un doublé. Un but à la 30e après une frappe « anelka » c’est-à-dire bizarrement écrasée et bizarrement menaçante et un pénalty Konami marqué à la Konami (2-1). Explications. Le gardien croate a plongé du bon côté. Flècle en haut , flèche gauche et carré. Malheureusement comme dans PES, parfois sauter du bon côté ne suffit pas. Neymar après une longue cinématique rentabilise un travail de simulation énorme de la part de Fred. Le numéro 9 de Scolari a pesé (non) a titillé (non) a dormi sur la défense. Les croates peuvent justement vilipender l’arbitrage jusqu'à Zagreb. Niko Kovac, le coach Damiers emboîta donc le pas : « Si ça c’est un penalty, nous n’avons plus besoin de jouer au football. Jouons au basket à la place. »  Après ce but litigieux, le Brésil n’était pas à l’abri d’une égalisation. La bande à Lovren a continué à pousser mais en vain. La défense auriverde a tenu bon, l’arbitre aussi… A la fin du match, Oscar, un des hommes forts de ce match,  s’est offert un joli but après une belle chevauchée de 50 mètre. Pointu comme cette analyse de l’homme du match : « Ce que nous voulions c’est gagner » déclaration de Yuichi Nishimura euh non .. ... de Neymar, c’est Neymar la coqueluche des supporters qui nous a gratifié de cette grande phrase ! Comment bien débuter un mois de football ? Par un bon F...D...P haut et fort devant sa télé !  

Joueurs Notables : 
Brésil : Neymar Oscar et Luis Gustavo
Croatie : Rakitic, Olic, Modric et Perisic. 

Bon à demain ! 

samedi 3 mai 2014

Racisme - La parole aux singes, les vrais !

"L'histoire de la chasse glorifiera toujours les chasseurs tant que les arbres n'auront pas leurs propres historiens"...Allofmejor donne la parole aux singes. 

Neymar.com a sorti "nous sommes tous des singes" après que son coéquipier ait reçu et mangé une banane en plein match. Une campagne marketing s’en est suivie de ce geste empli d'humanisme. On se demande si la cupidité de certains ne jetait pas des peaux de bananes sur le chemin de l'humanisme. Une situation très courante dans le football qui tend à se "bananiser". On a vu naguère de nombreux footballeurs victimes de la débilité de certains zouaves fanatiques ou déments apeurés. Le football a du mal à endiguer ce fléau.  Qu'est-ce que cela vous inspire, César ?

César, (La Planète des Singes, Chef de la rébellion des singes) Représentant des singes sur Terre : 
Faut mettre les choses au clair. Tout d'abord je ne m'appelle pas Caesar. C'est le prénom que les Humains m'ont donné. Mon vrai prénom c'est Titouan,  fils de Sacha et Julius. Bref, nous, les Singes n'avons rien avoir avec ces Humains qui ne font que foutre la merde ici-bas. Excusez-moi pour ces durs mots. J'ai entendu cette piteuse déclaration de ce jeune Homo adepte de crêtes et vu ces outrageuses photos qui pullulent sur le net, caricaturant notre espèce à coup de bananes. Je suis dépité et j'ai honte pour eux. J'ai vu le match Villareal vs Barca et je n'ai vu aucun singe sur le terrain, sinon croyez-moi celui qui a lancé cette banane l'aurait retrouvé au fin fond de son derrière (rires). On ne lance pas une banane à un singe, c'est un signe d'impolitesse. C'est comme si on vous lançait des steaks ou que-sais-je. Le football n’est pas un sport que nous pratiquons. Je ne peux malheureusement pas me pencher sur ses travers. Mais nous regardons souvent des matchs de Ligue 1 à Beauval ou à Vincennes et certains joueurs nous font rire de par leur façon de courir. Comme Frédéric Piquionne à l’ancienne, Brandao ou encore Bayal Sall… 

Pour revenir à nos bananes, cette campagne - voulant ériger les Humains au statut de Singes comme si nous étions semblables - est affligeante. Le Primate a une fierté celle de n'avoir jamais pris part à aucun un conflit, génocide, acte terroriste et autre hobbies de ces Humains. Ne laissez pas mes films vous induire en erreur, il n’a jamais été question de révolution contre vous les Hommes. Nous sommes en paix chez nous. Cependant, en tant que chimpanzé, j'ai été victime de racisme. La cohabitation avec les gorilles est très compliquée. Certaines espèces provenant de super-familles s'estiment supérieure et nous traitent de sauvages enfin d'êtres humains. D'ailleurs, Jean-Robert que vous appelez King Kong n'a pas la cote chez nous. Un gorille qui préfère une humaine à ses pairs est un traître, un point c'est tout. C'est très grave ! Puis d’autres de sous-famille, les Sapajous, se prévalent de l'humour pour exprimer des propos écervelés. Oui, Abou (Aladin) je parle de toi. Pendant ce temps, notre espèce est menacée d’extinction et on arrive à peine à être solidaires envers notre prochain. Bref, les imbéciles n'ont rien à perdre, leur existence n'est qu'erreur, n'attendez pas qu'ils changent, préoccupons nous de changer le monde.

Ma dernière question, César euh Titouan vous l’auriez mangé vous cette banane ?

Titouan : DEVANT LA FRANCE ENTIÈRE, JE VOUS RÉPONDS, NON. Je suis allergique aux bananes. Depuis peu, j’ai décidé de ne manger que du poisson cru. Et je milite pour que le poisson soit dorénavant associer aux singes comme l’est la banane. Ce jour-là, le supporter raciste et/ou imbécile aura du mal à passer inaperçu après un jet de poisson sur un terrain de football.  

vendredi 4 avril 2014

TOM KINGUE, LE RETOUR DU HIP HOP


Le rappeur strasbourgeois «qui veut laver Paris au savon marseillais» a sorti son projet CogitoAvant Ergo Sum. Trois visuels sont déjà disponibles sur la page Youtube de Tom Kingue. J’ai nommé « Fucked Up » qui est une sobre louange à la débauche, « Virgo » le titre va de soi et dernièrement « Sous Pression » qui clôture cette mixtape de 18 titres à déguster, à outrance en cliquant sur le lien ci-dessous.

Un opus qui pue le Hip Hop jusqu’au Cameroun !           

Le rap de France souffre en ses terres du monopole du rap américain. Nos rappeurs français sont aussi fans que nous (fans) du Rap US. Ainsi dans leurs sons, ils ont tendance à pomper les phases, le style voire même les phrases de leurs pairs d’outre-Atlantique. Simple hommage ou plagiat vicieux ? Le résultat est une malversation du Hip Hop. « Cogito Avant Ergo Sum » est donc un sermon à ce Hip Hop là. Tom Kingue réactualise les ingrédients essentiels à un cocktail explosif vulgairement appelé musique urbaine. Il explore les différentes palettes du rap, donc de son talent. « Himalaya » ne ressemble pas à « J’aimerai écrire » qui n’est pas « Bad Mood » ni « Virgo ». Tout au long de ce projet, on goûte à l’adrénaline music allégée* au lyrisme raffiné (Vers le Nord), à des sons sentimentaux malins et entrainants (A défaut d’Ailleurs, Play) et au Hip Hop des années 2000 (My Man). « A ma santé » est un hymne à la démarche saccadée des gens qui laissent cet art s'emparer de leur corps. On apprécie le clin d’œil à Grosdash et à Despo qu’on entend dans les backs.  « Pas d’Pers » est une sorte de dédicace rappant à l’ère du numérique. Fais tourner le projet, le son, le joint ou juste une vidéo marrante d’un chat en train de regarder un chat pisser sur un hamster pygmée… C’est le genre d’opus qu’il faut écouter avec un bon casque car les beats sont au point, sans exceptions. Pour citer quelques personnes responsables de vos torticolis, il y a Sweet (à la fois à la production, au mixage et à la réalisation) et PunjaBeatsIls ont fait du très « sale » ou du très « propre » c’est selon. 
             
Tom K a trouvé le juste milieu entre l'hégémonie de la culture américain et notre rap de Gaulois. Bien que bercé par les punchlines d'Oncle Sam, il manie à merveille la transition de phase*, cette capacité à transformer ce qui se fait de mieux en V.O en V.F sans pour autant plagier ou salir nos oreilles. Même si quelques anglicismes feront frétiller l’héritage ministériel de Yamina Benguigui, « Cogito avant Ergo Sum » reste une pierre de plus à notre exception culturelle urbaine, ce rap français !

Lien pour télécharger COGITO AVANT ERGO SUMhttp://tomkingue.fr/albums/caes/




Pour aller plus loin

Adrénaline Musique : Néologisme d'AllofMejor. C'est la musique qui nous donne de la force, une alternative entre les cheveux de Samson et la transformation en énorme bonhomme vert du Docteur Bruce Banner dit Hulk. En écoutant ce style de musique, on puise dans nos réserves pour sortir plus déterminé. En ce sens, c'est de la musique adéquate pour faire de la musculation. Généralement, le son comprend un refrain répétitif et des paroles simples et crues. Et surtout un BEAT Très LOURD voire AGRESSIF pour faire monter l'excès d'adrénaline.

Adrénaline musique allégée : C'est un effort un peu partout dans les lyrics, dans la sonorité, quan bien même que le contenu demeure.   

La transition de phaseEn physique, une transition de phase est une transformation du système étudié provoquée par la variation d'un paramètre extérieur particulier (température, champ magnétique...). Dans le rap c'est la transformation du Hip Hop américain provoquée par la culture d'origine, le lieu de résidence, la langue parlée... en Hip Hop français.

La transition de phrase : C'est les rappeurs qui traduisent mots pour mots les phrases de 2 Chainz, Lil Wayne, Lil'B ou que sais-je et les rappent en Français. Encore appelé du  Rap VOSTFR...



ATANAZ, UN PÈLERINAGE MUSICAL !

"Fini le mauvais temps, à nous le soleil". Et si je venais de résumer en ces quelques mots l’univers d’Atanaz. Un nomadisme musical qui définit ce jeune artiste qui ne connait aucune frontière terrestre. « Ata » est ce qu’on appelle une triple menace c’est-à-dire qu’il est triplement talentueux. Chanteur, rappeur et toasteur, il incarne fidèlement différents styles de la musique dite « urbaine ». En gros, s’il te demande de « Pull up » c’est pour placer des métaphores larvées avant d’apaiser les mœurs sur une douce mélodie du genre "One Looooooooove" !   

L’ancien membre du collectif TVER (formé en 2006) est décidé à nous faire voyager. Le sens a beau être figuré mais lorsqu’on découvre son monde, ses images, ses sonorités,  on a littéralement envie de prendre son billet. En attendant la sortie de son EP « Flight 282 », Atanaz nous embarque dans une série de 4 vidéos Freestyles (hors projet) tournées dans des lieux pour le moins insolites. Chaque son est un doux voyage vers l’inconnu. Le premier épisode a été filmé à la Mecque du Rap, à la base, à Harlem (New York). La saveur jazzy de ce morceau nous renvoie même à la source de cet art.

"PNC aux rap, armement des vibrations, vérification de la passion apposée…" Je vous invite à découvrir l’univers d’Atanaz en cliquant sur la vidéo ci-dessous :  

ATANAZ - Carte d'Embarquement, épisode 1 HARLEM, N.Y : https://www.youtube.com/watch?v=iVTg9Pkrkck
#CartedEmbarquement #DutyFreestyle #Atanaz


Gardez votre passeport en main, la deuxième destination sera indiquée dans 14 jours avec une surprise de taille...  


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dimanche 2 mars 2014

Gervinho, le funambule d'Abobo !

Gervinho et Rudi Garcia à Lille !
Gervinho est au sommet de son art. Un art modeste, véloce, vivace, confus, généreux et étrangement efficace - qui renait dans la capitale italienne. Trop fort  pour la ligue 1, trop juste pour la Premier League, il est trop pour la Série A.

Quand vous avez comme leitmotiv dans la vie « joues et tais-toi », il n’est pas incohérent d’avoir le même débit de paroles que Zinedine Zidane. Pour être plus clair, Gervais Yao Kouassi est un gars réservé. La seule touche d’extravagance dans sa chaleureuse personnalité est cette coupe de cheveux approuvée uniquement par ses anciens acolytes d’Abobo, quartier du nord d’Abidjan. D’ailleurs, ses parents y résident toujours et observent de loin la carrière du cadet de la famille diplômé dans le cassage de reins.

A Dioulabougou comme on dit là-bas - à cause de la forte représentation des Dioulas dans les environs - tout le monde joue au ballon et pour se faire repérer faut être au-dessus du lot. Gervais Yao Kouassi l’était. Son explosivité lui vaut un tour à l’Ivoire Académie de Jean Marc Guillou. Le refrain de sa jeune carrière a été « les enfants s’amusent » que ce soit à l’Asec Mimosas, chez les Agriculteurs Beverenois ou sous le maillot sarthois. En dépit de son style de jeu perfectible, « le Jaguar » faisait sauter les défenseurs de ligue 1comme du plakali sans pour autant s’affirmer comme un joueur décisif. C’est à Lille qu’il se découvrit des talents de buteurs. Maladroit, malchanceux et altruiste, il avait pour habitude de travailler sur son côté, créer une brèche puis servir un coéquipier. En 115 matchs dans le Nord il a inscrit 42 buts lors de ses deux saisons sous les ordres de Rudi Garcia, son papa blanc.  

Les joueurs africains ont la réputation de fonctionner à l’affectif. Un constat aussi plat que dire que les joueurs européens sont plus professionnels que leurs compères. Issu d’une très grande famille (4 sœurs, 4 frères) et avec des parents très protecteurs, Gervinho a toujours eu besoin d’une relation intime pour être en confiance. Le numéro 27 ivoirien de 27 ans né un 27 (mai 1987) n’échappe donc pas à ce malheureux adage. Entre son coach et lui, il existe une réelle relation père-fils qui ne connait aucune frontière. Gervinho rayonne de nouveau sous Garcia et séduit même l’épitomé de l’AS Rome. « Gervinho ? Je l’avais vu deux ou trois fois avec Arsenal, mais de près, c’est une bête ! Si sa santé ne le trahissait pas, il serait de la trempe de Cristiano Ronaldo et la Roma ne l’aurait jamais eu ! » Francesco Totti.

Le carbonado toujours aussi brut

"La différence entre la Roma et Arsenal ? Le coach. A Rome, mon entraîneur, Rudi Garcia, me fait confiance, il croit en moi. Quand je me lève le matin, je prends du plaisir à venir m'entraîner. Je suis impatient tous les jours. Je pourrai dire que mon succès actuel, je le dois à l'Italie mais ce n'est pas exactement ça. Je vis très bien à Rome, la ville est fantastique, mes coéquipiers sont merveilleux, les tifosi sont passionnés. Au final, il n'y a pas beaucoup de différences par rapport à l'Angleterre. Ma vie n'a pas changé depuis que je suis en Italie. Qu'est-ce que j'ai appris à Arsenal ? Honnêtement, pas grand-chose. C'est difficile d'apprendre quoi que ce soit quand on est en permanence sur le banc des remplaçants. J'ai quitté les Gunners car je ne jouais pas suffisamment." Une déclaration à la fois naïve et véridique de la part de l’ancien académicien, qui reprend le thème de confiance susmentionnée. L’asymétrie de son propre bilan à l’école Wenger est liée au joueur qu’il est. Il n’a rien appris à Arsenal car il ne peut pas comprendre ce qu’il avait à y apprendre. Son style de jeu n’est pas l’antithèse du jeu d’Arsenal mais presque. La technique est à l’honneur chez les Gunners. La technique. La technique, la seule inconnue absente dans son équation footballistique si on y inclut dans celle-ci la vision de jeu. Limité dans ce domaine, il n’a pas pu se greffer aux exigences d’Arsèn(e)al.

« La Gervance » est un véritable ailier à qui on demande de déborder, de fatiguer son vis-à-vis et d’offrir au moins deux occasions de buts par match à son attaquant. Vu comme ça, il est l’un des meilleurs à son job. L’évolution du ballon rond, la retraite de Marc Overmars ou encore le nombre d’abdos de CR7 nous ont obligés à redéfinir ce poste. Je n’arrêterai jamais de le dire, l’ailier à l’ancienne est mort. Dorénavant, il y a que des attaquants au front. C’est là que le bât blesse. C’est là que Gervinho n’a pas progressé. Il n’a pas l’âme d’un buteur mais celle d’un percuteur opportuniste. Ce n’est pas un tueur mais une gâchette, trop souvent lent à la détente au moment crucial.

Le sommet des sommets !
Déroutant de facilité, imprévisible de vivacité, l’atout majeur de la star ivoirienne est la profondeur. Il y avait Inzaghi né hors-jeu, aujourd’hui il y a le funambule ivoirien qui cours sur la ligne du hors-jeu. «La Freccia Nerra  (la flèche noire) » ne surprend plus ni par sa vitesse ni sa capacité à marquer des buts d’anthologie. Il est dans son rôle. La polyvalence est un luxe et non une commodité pour tous les footballeurs. A force de regarder que les cracks, on a tendance à traiter de nul un joueur incapable de singer ces derniers. Gervinho est l’un des meilleurs ailiers au monde. Si la précision de ces centres longs ne respirait pas la finesse anglaise, celle de ces centres courts – sa spécialité- est bien un modèle du genre. Soyons précis, il est l’un des meilleurs ailiers mouchoir de poche au monde. Un diamant rare et brut que l’on a du mal à polir.

Il ne s’est pas amélioré depuis son passage à l’Emirates Stadium comme je l’entends parfois. Non, il est au summum de ce qu’il sait faire. Il est en confiance et au top de sa forme physique. En effet, l’international ivoirien est l’un des atouts majeurs de l’As Rome avec 5 buts et 6 passes décisives après 20 matchs. Néanmoins, il a toujours de gros déchets dans le jeu (plus précisément dans la transmission) et une qualité de frappe aléatoire. Une marge de progression notable pour le meilleur ivoirien d’Europe après Yaya Touré. D’ailleurs, ses compatriotes l’attendent de pied ferme au Brésil en juin prochain. Une tout autre affaire à suivre…



Pour aller plus loin:

(15 :45) La confiance fuit Gervinho au moment de tirer un penalty décisif lors de la finale de la Coupe d'Afrique. Rudi où étais-tu ?
Emission “Fair Play” avec Gervinho. Immersion dans l’univers de l’international ivoirien.
Plakali est un plat ivoirien apprécié par Gervinho et une danse

        

vendredi 28 février 2014

TEKKEN 3, le meilleur jeu de combat au monde !

Dans la vie, il y a ceux qui ont joué à Tekken 3 et il y a les autres...

Le meilleur jeu de combat...
Les mains sèches jamais moites, les doigts subtilement enfilés dans mon t-shirt de sorte à ne pas souffrir des pléthoriques rotations directionnelles, les verres de lunettes limpides, le corps et l’esprit légers, une concentration maximale et trop souvent le ventre vide. Mon arme la « 2 » c’est la manette fine et légère qui ne vibrait pas. La mienne était blanche  et n’avait rien à envier à la manette reine de la PlayStation une. 

Avant chaque combat, je devais configurer mes options pour faciliter les prises, mes blocages et autre mouvement sur le côté. Une fois mes configurations opérationnelles, le visage de mes adversaires à lui seul annonçait mon triomphe futur. 

Les pauvres ils se ruent sur les combattants à une touche, les Eddy les Hwoarang. Ils ne savent pas de qui ils parlent... Bande de nuls ! Les vrais dans ce jeu ne jurent que par quatre personnages : Law, Paul, Jin Et Nina.
Paul Phoenix

Paul Phoenix est lourd. Ses combos t'enlèvent la moitié de ta vie en handicap normal bien sûr. Donne-moi un coup, je te l'attrape, feinte sur le côté prise de côté qui te bouffe la ligne de vie. Quand tu te lèves je t’accueille avec un semi rotation directionnel + triangle.

Forest Law

Forest Law avec lui c'est facile. Tu t'éclates quand tu prends ce Bruce Lee. Diagonale haut et devant + rond, c’est la spéciale. Ceux qui savent l'utiliser te feront des combos inédits. Le diagonal haut + devant en appuyant X et O en même temps c'est la marque des grands.  


Jin Kazama
Jin Kazama c'est la base. Il n'est pas facile á maîtriser entre les combos et sa concentration qui ne marche presque jamais faut être vraiment bon pour le manier. Le combo carré triangle rond X est indémodable pour frimer quand tu sais que tu vas gagner le combat. J’adore le diagonal triangle rond pour achever ton adversaire. Ça donne un saut de 5m  vers le ciel pour redescendre sur son adversaire point au visage. Difficile à réussir mais quand ça passe, c'est la classe. 

Nina Williams c’est le personnage le plus fort du jeu. Elle sait tout faire. Les prises, les blocages, les combos, et sa concentration est la plus efficace du jeu. Mon enchaînement préféré : diagonal derrière et en bas + rond puis X quand elle réussit à projeter ton adversaire vers le ciel quand il essaie de se relever tu le reçois avec le fameux devant + triangle et carré. T’enchaine  avec le « deux fois devant X+ O », elle saute sur son cou et braaaaaaak. Après ça pour se relever, ton adversaire va opter pour une roulade vers l’arrière car il vient de prendre cher et là toi tu fais une accélération vers l’avant et concentration BOOOOYA, tu le chopes quand il se lève. Perfect. NINA WILLIAMS WINS.
Nina Williams

Pour aller plus loin : 

Un film "Gamer" avec Saïd Taghmaoui où il joue à Tekken. 
Christie Monteiro et Eddy Gordo sont juste amis. Sacré Eddy. 
Un dessin animé basé sur les Tekken 1 et 2.