vendredi 20 juin 2014

CdM2014: Les notes de France - Suisse : 5-2

On va faire que les notes les amis parce que les scénarios de film de pornographique helvétique produit à Bahia, ce n’est pas ma tasse de thé...

Lloris 5.5 : HUGO CABRET. Benzema a beau lui rendre la tâche difficile en faisant une « Samir » mais tu la dégage celle-là. La frappe n’est pas aussi dure à capter donc pour moi il est un peu fautif.

Varane 6.5 : THE BEAUTY Joli physiquement. Il est joli à voir. Il est gentil, toujours bien placé et intelligent dans sa relance. Intéressant dans les airs. Il embellit le poste de défenseur....

Sakho  6.5 : THE BEAST. Le beau est bizarre disait Kant. Sakho serait d'accord avec cette phrase. Il fait tout ce qu'il faut pour défendre son camp. Agressif, enragé voire possédé quand il manquait de gaz il était malgré tout toujours sur le ballon. Très bon match. Il a son clean sheet en poche car il est sorti avant la déconcentration collective.

Debuchy 7 : ROCK’n’ROLL.  Il adore frapper. Il est au taquet. Très dur sur l’homme. Il est toujours à un tacle du carton jaune. C’est même aberrant qu’il ne l’ait pas décroché son jaune. Très bon offensivement et bon défensivement.

Evra 8.5 : PAT LE GRAND FRERE.  Il a été impérial. PERSONNE ne l’a dribblé. Il a été excellent offensivement, fin dans les petits espaces et toujours disponible sur son coté. Il joue sans pression.

Cabaye 7 : Monsieur Y. Excellent. Maitre au milieu. Il a donné le tempo, organisé et insufflé la bonne dynamique à ses pairs. Bémol, le reprise du plat du pied suite au péno raté de Karim. Tu dois la mettre celle là Yohan. Muscle ton jeu...

Sissoko 8.5 : The ROCK. Il a été MONSTRUEUX. Il a été PARTOUT, attaque et défense. Techniquement, physiquement au top. Il marque son but que voulez-vous de plus ? Il joue comme lorsqu’il portait le numéro 22 à Toulouse.

Matuidi 9 : I’m a boss de Meek Mill.  Il n’est pas de ce monde. Il est à quelques passes décisives près d’être le meilleur milieu de terrain au monde. Je ne pèse pas mes mots. Il annihile les offensives adversaires rien que par son placement. Il crée une contre-attaque rien que par son jeu sans ballon. Il dribble trois joueurs dans le cœur du jeu et fait une excellente passe. Que dire de plus ! Ah oui il est hyper beau. Je le trouve juste BEAU. Le mec est beau. Blaise a franchi un palier. Il est dans le TOP 3 des patrons à ce poste. POINT !

Valbuena  8 : Comme d’habitude de Claude François. Il est comme à son habitude. Excellent. Généreux. Habile. Passe décisive et but. C’est la base. Son nom est une litote…allez savoir !

Benzema 7.5: Roule sur ses bolosses. Attaquant de classe mondiale. Il a raté un pénalty donc je ne lui mettrai pas une note excellente. A son niveau, il faut les mettre. Seul bémol du match. Sinon un but magnifique et une délicieuse passe décisive.

Giroud 8 : Fixation au maximum. Un point de fixation de luxe. Facile à trouver, mobile et égoïste comme il en faut. Une coupe de cheveux qui n’a pas bougé d’un poil après son coup de casque à la 18e.

Remplaçants : 

Koscielny : Pas top. Fautif sur le deuxieme but.
Pogba : Passe décisive pour le 4e but de Karim Benzema.
Griezman : Pas noté

jeudi 19 juin 2014

"Bono Bolo", l'héritier de Dahizoko !

La question qui m'a été la plus posée depuis le premier match des Éléphants de Côte d'Ivoire. "Dis, tu penses quoi de Bony Wilfried en pointe à la place de Didier Drogba ?"  

Bony Wilfried est un bluffeur né. Je suis presque sûr qu'il allait à l’école sans sac. Même quand il porte un pantalon sans poches, il réussit à garder ses mains dans ses poches. On voit tout cela dans sa démarche. Cette dernière n’est pas pleine de désinvolture. Que nenni. Elle est noble (Bono) mais effrayante (Bolo), arrogante avec un peu de « je m’en foutiste » ;  que voulez-vous le petit Guemiand a grandi entre le Plateau et Abobo (entre Chatelet et Clignancourt toutes proportions gardées). Dès son plus jeune âge, il était polyvalent. Il est la définition du mot cool. Pour une vague ressemblance capillaire, certains ont préféré le surnommer « Daddy Cool ». Je ne retiens que le cool de ce surnom qui le sied à merveille une fois sur le pré.  L’homme n'est pas nonchalant. Il est unique. Il est dans son truc. Il est dans son foot. Les observateurs ont du mal à distinguer son accélération de sa marche rapide. C’est parce qu’il a son propre rythme. Un tempo qu’il impose à son vis-à-vis. Si vous avez l’impression que quand Bono a la balle dans les pieds, tout ce qui suit se passe au ralenti ; et bien ce n’est pas qu’une impression.  Il crée cette sensation-là. Il n'a pas besoin de courir pour dribbler. Il dribble s'il veut. En même temps, son physique est difficile à bouger. Il n'y a que lui seul qui peut se faire bouger. Ses adversaires peinent. « David » peut aller mettre une burqa car devant Will, il ne fait pas le poids. Deux de ses abdos sont les pectoraux de Cristiano Ronaldo. Bâti par un Dieu, « Bolo » (en référence à Bolo Yeung) est un attaquant au physique hors norme. Quand une de ses cuisses peut nourrir une génération entière de cannibales obèses, on se dit que ce monstre a vraisemblablement le football  bête et méchant. 1m82, 88 kg de tissu musculaire, Bono il possède une technique de balle supérieure à la moyenne. Il a un football soyeux et esthétique mais aussi fort et physique son côté Bolo. Toujours ce beau paradoxe… Dans le jeu, il sait trouver la passe juste, la passe dans l’intervalle, celle qui met un faisceau de lumière sur le terrain, celle qui apporte un impact considérable à l’attaque. Dans ce corps de Spartiate, il y a une certaine poésie athénienne et une esprit magnanime. Son jeu en une touche de balle est l’un des plus fins au monde. Il sait comment exploiter les espaces sur les ailes. Il n’a pas peur de tenter les passes entre deux joueurs. C’est là où il est unique, sa qualité à voir entre les lignes comme un véritable meneur de jeu. En dépit de ses attributs de passeur, « Solo Béton » est un attaquant racé. Il est doté d’une frappe brutale et précise, d’un jeu de tête exquis et d’un réel sens du placement. En définitive, "Bono" c’est le côté technique, la passe rasante aux latéraux, les dribbles, les contrôles orientés, le coup de rein. "Bolo" c’est le jeu de corps, la protection de balle, les épaules, les cuisses de pachydermes, le coup de pec’. Bono Bolo (Tiers Monde's voice), c’est les deux facettes du numéro neuf ivoirien. Plateau et Abobo, tueur et passeur, un paradoxe qui fait de lui l’un des meilleurs attaquants au monde et le digne héritier de DahiZoko alias Didier Drogba.         



dimanche 15 juin 2014

CdM2014 : Une victoire jazzy Azzurra

Délicieux fut ce match. Les esthètes pullulaient sur tous les compartiments du terrain. Un match excitant qui a tenu toutes ses promesses.   

L’Italie est facile. Sa possession est nonchalante, simple et subtile, lente mais précise, belle et dangereuse. Les phases de possessions n’ont certes pas l’air dangereuses mais la précision des acteurs fait qu’elle l’est au final. L’Angleterre de l’autre côté est rapide, fantaisiste, directe et incisive. Ses points forts sont des joueurs à la fois la technique et l'explosivité. Tandis que la Squadra opte pour un entrejeu à la quintessence de la technique pure, les Three Lions alignaient deux « quarter back » au milieu de terrain que sont Henderson et Gerrard. Deux styles fièrement différents qui nous donnent un match plaisant, transversale à foison contre jeu en une touche de l'autre. D’un côté, on a une équipe jazzy et de l’autre une formation hip hop. Après plusieurs situations chaudes de chaque  côté, dont cette frappe plein axe non cadré de Welbeck ou encore ce centre à ras de terre du même attaquant des Red Devil.  Les hommes de Prandelli ont été dangereux par Balotelli bien servi par Darmian. Une maitrise qui finira par payer. Un corner joué à la rémoise qui finit dans les pieds de Marchisio qui n’a plus qu’à placer une frappe du coup de pied. Victorieuse (1-0, 35e). A noter sur cette action, la classe de sa majesté Andrea Pirlo qui laissa passer la balle entre ses jambes. Les champions du monde 2006 ont mené au score pendant deux minutes tant la réaction anglaise fut prompte. Idéalement servi dans l’intervalle par Sterling, le numéro 10 anglais adressa un caviar à Sturidge qui n’avait plus qu’à pousser la balle d’un simple plat du pied droit. (1-1, 37e). Les deux équipes faisaient jeu égal dans leur musique respective. Dans les arrêts de jeu du premier acte, Mario Balotelli nous a composé un petit morceau de Quincy Jones. Ce lob effectué avec une facilité frôlant la désinvolture se nommait « Killer Joe ». Jaglieka nous a privés du morceau entier. 

Always Balo ! 

Après s’être fait égalisé avant la fin de la première mi-temps, l’Italie est celle qui termine le mieux cette période et qui entama avec brio la seconde. Dès la 50e minute, Candreva mettait Balotelli sur orbite. Ce dernier oublié par Cahill convertit ce centre au cordeau par une tête piquée mortelle (2-1). Les Bleus prennent donc l’avantage délaissant d’ailleurs la possession à leur adversaire. Rooney puis Gerrard n’arrivaient pas à inquiéter le portier transalpin qui fut héroïque durant la rencontre. Baines butta aussi sur le dernier rempart parisien de même que Rooney qui ne trouva pas le cadre. La cadence anglaise, le tempo ou plutôt le beat sur lequel les jeunes fusées dansaient au début du match à tendance à s’alanguir à l’approche du coup de sifflet final. Les entrées de Llalana et Barkley ont failli redonner un nouveau souffle aux offensives anglaises mais en vain. La fatigue se faisait ressentir dans les gestes techniques manquées par Jonhson, Sterling et Rooney. Un Hip Hop essoufflé contre un Jazz tout terrain. L’Italie a gardé le même tempo, une sérénité dans ces moments faibles grâce à une défense très solidaire. Pirlo n’a pas transpiré et Gerard n’avait plus de pied droit à la fin du match. La victoire a donc choisi son style !

vendredi 13 juin 2014

CdM2014 : Des "Oranjes" pulpeux

INTERDIT AUX ESPAGNOLS DE MOINS DE 18 ANS

C’est le premier choc de cette coupe du monde. L’Espagne défiait les Pays-Bas. Un remake de la finale de 2010 gagnée par la Roja.  De Jong est là, Xabi Alonso aussi. Le trio batave "RRS" contre une équipe espagnole qui n’a que de la qualité et de l’expérience dans tous ses rangs. 

Le jeu direct prôné par les Oranges se heurta à la possession espagnole. Iniesta, Silva et Xavi contrôlaient le jeu et imposaient le tempo. Bien que la première occasion fût hollandaise, c’est la Roja qui ouvrit le score grâce à Xabi Alonso (1-0, 27e). Le madrilène profita d’une simulation hors pair de Diego Costa pour convertir ce penalty encore une fois litigieux. Les arbitres sont vraiment dans le dur ou plutôt les joueurs/acteurs ont sorti le grand jeu. Déjà deux prétendants au très convoité titre du meilleur acteur de la phase de poule. Acculés, les hollandais vacillaient sans céder aux offensives espagnoles. L’épitomé de la technique alias Andres Iniesta trouva Silva dans l’intervalle après une passe divine. Le messie de City buta sur les gants de Cillissen, le portier de l’Ajax (43e). En parlant de technique, la fin du premier acte s’est close sur une action formidable. Dans le monde du football, il y a ceux qui sont bénis des dieux et les autres. Il y a certains joueurs qui descendent de dieux et il y a les autres. Bref RVP est un Dieu. Après une longue transversale millimétrée de Blind, son altesse divine Robin Van Persie nous a gratifié d’une sublime tête plongeante. Une tête magnifique, fabuleuse, extraordinaire dans un timing surhumain... Il était littéralement parallèle au sol, j'ai même cru voir une cape orange flottée dans son dos. La spontanéité du geste et sa décomposition au ralenti peut faire jouir un homme. C'est prouvé scientifiquement !  

Onanisme collectif

Au retour des vestiaires, les Oranges étaient plus agressifs sur le porteur du ballon, plus présents dans l’entrejeu,  plus sanguins donc. A l’image d'Arjen Robben qui dégoulinait de jus. En début de cette seconde période, Blind le quarter back fait encore parler sa patte gauche. Il transmet une offrande quasiment identique au chauve hollandais. Le numéro 11 arrêta le temps. Il réalisa un contrôle en apesanteur du pied gauche. Malgré un léger effet, l’ailier bavarois réussit à ankyloser le ballon. Deux joueurs devant lui, il crocheta, de son mauvais pied pour ensuite couronné le tout d’un plat du pied gauche. Un autre Dieu. Un pays polythéiste ! Sur ces deux buts, l’âme de Denis Bergkamp planait, plana et planera encore. 2-1, la Hollande déroula et le champion du monde en titre s’écroulait suintement. Dix minutes plus tard, suite à un coup franc proche du poteau de corner, De Vrij permettait à la bande à De Jong de faire le break. La messe est dite mais les deux héritiers de Van Nilsterooy n’ont pas fini leur récital. L’attaquant de Manchester United profita d’une grossière erreur de Casillas, complètement désacralisé depuis le premier pion batave. Revanchards, insatiables, impitoyables, les Pays-Bas ont démonté la Roja. Ils ont bousillé, dégommé, atrophié l’arrière garde de la Roja. Humiliés, les espagnols ont beau supplier Robben mais le chauve était sans pitié. Un peu comme Jason Statham dans Le flingueur ou Crazy Joe ou dans tous les Transporters. Bref, le cinquième meurtre fut un viol. Le match tourna à l’onanisme collectif. Un genre de film pour adulte réservé à une certaine catégorie d’adulte tant les images peuvent heurter la dignité humaine. Le meneur de jeu batave adressa une merveille de passe en profondeur enroulée pour Robben. Avant de s’offrir son doublé, il fuma Sergio Ramos en vitesse pure avant de précipiter la retraite de Casillas, il s’amusa seul dans la surface de réparation pour enfin trouer les filets, un détail ! 5 buts, 3 chefs d’œuvres ; telle est la recette pour ne pas parler d’un arbitrage limite lors de ce mondial.      

Les joueurs notables : 
Pays Bas : Robben 10/10, Robin Van Persie 10/10, Snejder 9/10, Blind 9/10, De Jong 8/10. Le seul joueur qui n'a pas plus de 8 c'est Janmaat juste parce qu'il à un nom étrange. 
Espagne : Je ne vais rien dire, car l'instruction est en cours...On parle d'un viol quand même ! 

CdM2014: La Seleçao comme dans KONAMI !

Avant le match, j’ai fait un match de PES 2014 pour faire passer l’affreuse cérémonie d’ouverture avec J-Lo et une Twerkeuse brésilienne (prophète en son pays surement) et l’autre pacha cubain des années 90... J’ai pris le Brésil. J’ai gagné grâce à un arbitrage dégueulasse récurent depuis une vieille mise à jour qui pue du cul datant du printemps dernier ! 

C’était un match d’ouverture assez "konamique". La bande à Modric avait tout pour faire jeu égal avec le pays hôte. Agressivité, envie et technicité mais la décision s’est faite à domicile. Le positionnement de Modric et Rakitic devant la défense est une merveille tactique. La folie de mettre le jeune mini « Mozart » Kovacic en 10 aussi est une manière de dire à la terre entière qu’ils sont là pour…bah jouer si l’arbitre le veut bien. Vous l’aurez compris, l’arbitrage a faussé la rencontre. Un match qui s’annonçait très fermé, très compliqué pour les brésiliens. Compliqué est un petit mot lorsqu’on voyait que face à la défense brésilienne se dressait IVICA OLICINHO. Enorme lors de la première mi-temps, l’attaquant de Wolfsburg était en feu. Il était fou. Il était là. Il était tout flamme. Il a tenté des trucs que même les brésiliens n’osaient pas faire lors d’un match d’ouverture. Il a fait une semelle avant arrière à un moment sur son côté. Une feinte qui n’existait plus dans le football jusque-là. Merci à toi Olicinho. D’ailleurs, c’est lui qui a poussé Marcelo à l’autogoaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal. J’imagine que le commentateur brésilien n’a pas accentué sur le goal mais tout de même 1-0 pour la Croatie après 10 minutes de jeu. Tout ce qu’il fallait pour enflammer ce match. 


On attendait Neymar au tournant. Il a répondu présent avec à la clé un doublé. Un but à la 30e après une frappe « anelka » c’est-à-dire bizarrement écrasée et bizarrement menaçante et un pénalty Konami marqué à la Konami (2-1). Explications. Le gardien croate a plongé du bon côté. Flècle en haut , flèche gauche et carré. Malheureusement comme dans PES, parfois sauter du bon côté ne suffit pas. Neymar après une longue cinématique rentabilise un travail de simulation énorme de la part de Fred. Le numéro 9 de Scolari a pesé (non) a titillé (non) a dormi sur la défense. Les croates peuvent justement vilipender l’arbitrage jusqu'à Zagreb. Niko Kovac, le coach Damiers emboîta donc le pas : « Si ça c’est un penalty, nous n’avons plus besoin de jouer au football. Jouons au basket à la place. »  Après ce but litigieux, le Brésil n’était pas à l’abri d’une égalisation. La bande à Lovren a continué à pousser mais en vain. La défense auriverde a tenu bon, l’arbitre aussi… A la fin du match, Oscar, un des hommes forts de ce match,  s’est offert un joli but après une belle chevauchée de 50 mètre. Pointu comme cette analyse de l’homme du match : « Ce que nous voulions c’est gagner » déclaration de Yuichi Nishimura euh non .. ... de Neymar, c’est Neymar la coqueluche des supporters qui nous a gratifié de cette grande phrase ! Comment bien débuter un mois de football ? Par un bon F...D...P haut et fort devant sa télé !  

Joueurs Notables : 
Brésil : Neymar Oscar et Luis Gustavo
Croatie : Rakitic, Olic, Modric et Perisic. 

Bon à demain !